Aller au contenu
Magazine de mai: NIGHTLIFE.CA tire son chapeau à Socalled

Des artistes qui se fraient leur propre chemin, indépendamment des vagues de popularité, des contraintes de l’industrie et des «tendances dernier cri», ce n’est pas ça qui manque à Montréal. Prenons Socalled, un Mile-Endois inclassable et surtout incapable de s’en tenir à une carrière musicale déjà fort éclectique. L’élan créateur du très sympa Josh Dolgin l’amène ainsi à s’illustrer aussi en tant que cinéaste, photographe, dessinateur et j’en passe. Ce personnage excentrique a rapidement conquis le coeur des fervents de la scène locale avec ses compositions qualifiées au départ de «klezmer hop». Alors qu’il lance l’excellent disque Sleepover, Dolgin discute avec le chef de pupitre Olivier Lalande de son cheminement atypique et des nombreuses pièces pour lesquelles il a fait appel à d’autres musiciens de talent, qui sont également, soit dit en passant, ses potes dans la vie (p.36). C’est ça, finalement, qu’on appelle une communauté artistique.

 

 Page couverture de mai


Photographe: Maxyme G. Delisle, assisté de Daphné Caron et Ricki Ndinga | Accessoiriste: Lacy Barry | Retouches: Visual Box


Cliquez ici pour voir la vidéo du making of de la couverture de mai mettant Socalled en vedette.


Dans un même ordre d’idées, NIGHTLIFE.CA vous présente ce mois-ci des personnalités culturelles qui ne se gênent pas pour faire les choses à leur façon. Après avoir conquis le Grand Montréal avec sa ô combien pertinente lettre d’amour à notre chez-soi, Mange ta ville, Catherine Pogonat entamera sous peu un nouveau chapitre de sa carrière de reine de la culture émergente (p.78).

Nous nous intéressons aussi dans ce numéro aux Canadiens Neve Campbell (p.69 – entrevue en ligne ici) – la «Scream Queen» originaire de Guelph en Ontario – et Taylor Kitsch (p.68 – entrevue en ligne ici), beau gosse originaire de Kelowna au B.C. L’ex-mannequin d’Abercrombie & Fitch fait une percée impressionnante aux États-Unis depuis la télésérie Friday Night Lights. Et malgré que Campbell et Kitsch se rendent parfois à L.A. pour se prêter au jeu d’Hollywood, les deux acteurs refusent pourtant catégoriquement de s’y établir. Voilà des comédiens qui multiplient les projets professionnels tout en restant bien loin de l’usine à rêves américaine.

Au rayon des fringues, NIGHTLIFE.CA part à la rencontre de jeunes propriétaires des boutiques Rooney, Les Étoffes et Kapok, qui prônent une nouvelle approche de la mode masculine (p.56).

Le photographe Raphaël Ouellet, quant à lui, signe un édito mode qui brouille allègrement les pistes et assume pleinement son statut de gender bender (p.50).

Et vu que le FTA et l’OFFTA sont à nos portes, nous nous sommes entretenus avec trois chorégraphes montréalais qui n’ont pas la langue dans leur poche. Ils dressent un bilan du milieu de la danse, qui fait de son mieux pour passer au travers d’une période de vache maigre (p.66). Ne lâchez pas les amis, just dance!

 

La rédaction

Photographe: Maxyme G. Delisle

Plus de contenu