Critiques CD: School of Seven Bells | Ghostory

Le projet de l’ex-Secret Machines Ben Curtis ressurgit avec un troisième effort, son premier depuis le départ de la seconde chanteuse Claudia Deheza. Celui-ci est rendu à peine perceptible par la magie du studio, la présence suffisante de sa sœur jumelle et membre cofondatrice du groupe, Alejandra, mais surtout par la tangente beaucoup plus dense et tonique que prend ici le mélange de shoegaze et d’électro du tandem. Pulsatives et chargées de guitares et de claviers, les trames maintiennent néanmoins le cap annoncé sur les albums précédents, Alpinisms (2008) et Disconnect From Desire (2010): un compromis habile entre la pop éthérée des Cocteau Twins et de Curve ainsi qu’une musique électronique plus moderne. Ghostory est taillé sur mesure pour les fans adeptes d’atmosphères gracieuses à la M83, Cut Copy, etc. En revanche, les compositions de School of Seven Bells demeurent froides, parfois figées. Pour l’architecture et non pour l’intérieur.