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Onra, l’ambassadeur de l’électro-rap à la sauce années 80, est de retour à Montréal

La belle vague d’électro-rap live qui a secoué les planchers de danse entre 2008 et 2010 a rapidement plafonné faut d’innovation. Quelques producteurs ont quand même réussi à lui survivre à coups d’idées fraîches. Flying Lotus en Californie. KenLo chez nous. Et en France, Onra.

Né en Allemagne d’une mère française et d’un père d’origine vietnamienne, Arnaud Bernard est ressorti du lot dès ses premières productions grâce à une approche en phase avec les tendances britanniques et californiennes, façon J Dilla apprêté pour le club, mais teintée de soul et de synth-funk sortis des années 80. Comme si le collectif Brainfeeder revisitait le répertoire de Prince, genre.

Parallèlement, Onra s’est largement nourri de samples cueillis en Asie lors d’un voyage où il s’est pourvu d’albums chinois et vietnamiens datant des années 60 et 70. Ces expériences ont donné lieu aux trois volumes de la série Chinoiseries, parus entre 2007 et 2011, qui sont la carte de visite la plus reconnue de l’artiste.

Comme la plupart de ses contemporains, Onra amène sa musique au dancefloor entièrement live via MPC. Il a pu le démontrer à plusieurs reprises à Montréal, qu’il visite régulièrement.

Son retour imminent survient à quelques jours du lancement d’un nouveau EP, Deep in the Night, qui paraîtra le 12 juin chez Fool’s Gold. Première parution d’Onra pour le label d’A-Trak, le cinq-titres comporte la participation de T3 de Slum Village sur la pièce «After Hours» et voit Onra continuer dans la lignée de ses parutions précédentes.

Onra
8 juin | Underworld
251, Ste. Catherine E.
soundcloud.com/onra

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