Il n’y a personne au monde qui a Knife Party dans son iPod. Personne. Nous sommes ici en présence d’un EP qui n’a comme seule utilité que de faire pomper les poings des gens en sueur sur un dancefloor rempli, vers une heure et demie du matin. Pour ça, la recette est simple: des beats d’électro-house génériques, des montées peu inspirées et des bassdrops partout, parce qu’il est apparemment impossible de faire de l’électro en 2012 sans avoir au moins un peu de «wowowowowomp». Bref: c’est fromagé, c’est cheap, c’est 100% calculé pour plaire au clubber moyen de l’été 2012. C’est clair que quand le DJ met du Knife Party en pleine soirée, crowd goes wild, mais les seules personnes qui vont écouter ça en dehors d’un club le feront dans une Subaru blanche avec un aileron gros comme ça. Si cette critique était pour un hebdo destiné aux DJ, la note serait de 4. Mais pour écoute personnelle… yiche. Le 5 août au Parc Jean-Drapeau dans le cadre d'Osheaga.