Four est sans conteste le meilleur album des stars déchues du néo-britpop depuis l’essentiel Silent Alarm (2005). Ce qui ne veut pas dire grand-chose considérant la piètre qualité des subséquents A Weekend in the City (2007) et Intimacy (2008), mais tout de même: il y a ici quelques moments de rock acéré bien inspirés, dont on ne croyait plus Bloc Party capable. Cela dit, parmi les bons coups, comme «V.a.l.i.s.» et «Team A», il y a aussi de regrettables faux pas, comme le single «Coliseum», qui rappelle presque Nickelback avec sa lourdeur teintée de glam. Clairement, Four est l’œuvre d’un groupe égaré qui se cherche une vigueur à coup de pédale de distorsion et de gorgées de Red Bull. Soit, c’est mieux que de ne rien chercher du tout. Album dynamique, certes. Mais inspiré? Pas si sûr.