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Victime de la porn: en manque… et en manque!
Crédit: Fabienne Legault

C’est peut-être le printemps…

Il y a des fois où t’es en manque et que ça se règle d’un orgasme ou deux. Suffit d’un peu de porn ou de quelques minutes sous la douche avec ton poignet préféré et ça désamorce tout ça.

Mais il y a d’autres fois où t’es en MANQUE. Un manque de cul en majuscule. Tu n’as pas seulement envie de quelques frissons, t’as envie que ça brasse. Que ça mène du train. Que ça finisse essoufflé avec des petits rires incrédules de ce qui vient d’arriver.

Dans ces périodes-là, ça me fait mal de le dire, mais la porn… ne suffit… pas.

Je ne sais pas si c’est une question d’hormones ou de cycle de lune. C’est peut-être l’instinct de reproduction qui essaie de se rebeller contre l’invention du condom. Mais tu te réveilles un matin et t’as envie de faire des saloperies à ton matelas. (Qui n’a rien demandé.) Murmurer des obscénités à ton oreiller. (Qui t’écoute, mal à l’aise.) Toute la journée, que tu sois devant l’ordi, en pose yoga ou en train d’entrer ton NIP, tu surprends tes hanches à s’en mêler.

T’as envie. T’as besoin.

Ces rages du bassin, c’est bien quand t’es matché. C’est encore mieux quand vous avez la libido synchro. Mais quand tu n’as pas de corps willing à ta portée, c’est plus cruel.

En fait, ça peut être une bonne ou une mauvaise chose. C’est un peu comme être sur la go. Quand t’as bu quelques verres, tes inhibitions baissent. T’as plus de courage pour le meilleur et pour le moins glorieux. C’est un peu la même chose quand ton entrejambe se révolte.

Les critères les plus superficiels prennent le bord alors tout le monde devient un peu plus tentant. On devient un peu plus game de s’essayer et de provoquer des choses. C’est cool, mais évidemment, c’est aussi propice pour faire des gaffes de champion. (Le classique : rappeler ses ex.)

Il reste que si on arrive à enligner cette subite drive vers quelque chose de positif, c’est une frustration qui peut s’avérer pratique. Ça peut donner la petite coche de courage qu’il manque. Donner le goût de créer un peu de mouvement. De tester de nouvelles connexions.

Et comme le lendemain, on va se souvenir d’à peu près tout. (À part quelques bouts intenses un peu plus flous.) C’est bien d’avoir fait les bons choix la veille. Ça donne même le goût de recommencer. 

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