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10 événements qui ont marqué la 10e édition d’Osheaga
Crédit: Bruno Guérin

Exténués par les lendemains de veille qui s’accumulent, on se remet tranquillement de nos émotions fortes des trois derniers jours. Avec la force qu’il nous reste, on vous propose un top 10 de ce qui a marqué notre dixième anniversaire d’Osheaga.

10 – Chet Faker
Pendant tout le festival, on a connu une relation amour/haine avec la scène verte, située carrément au bout du site bucolique d’Osheaga. Autant on aimait son emplacement et sa programmation, à l’opposé de la marée folk typique du festival, autant on avait de la difficulté à totalement apprécier les spectacles en raison d’un son pas toujours optimal, qui aurait gagné à être pas mal plus fort. Vendredi après-midi, toutefois, tout était pas mal parfait, et on a été complètement séduit par la soul aux accents R&B chaleureux de l’Australien Chet Faker. On en rêve encore.
Crédit : Bruno Guérin

9 – Pierre Kwenders
Grosse déception de notre périple, la scène de la vallée, qui pouvait compter sur une programmation relevée, était tellement mal placée qu’elle gâchait son potentiel. Samedi après-midi, on a quand même pu y apprécier les rythmes électro métissés du chanteur québéco-congolais Pierre Kwenders qui, de surcroît, pouvait compter sur le maître percussionniste Julien Sagot (de Karkwa). À peine remis de leur dure première journée, les festivaliers ont pu reprendre vie en dansant sur les airs accrocheurs de Popolipo.
Crédit : Olivier Boisvert-Magnen

8 – Les accoutrements de qualité
Si beaucoup de fashionistas viennent à Osheaga pour flasher leur nouvelle garde-robe, d’autres génies s’y rendent plutôt avec des vêtements déglingués, histoire de cultiver un YOLOL collectif perpétuel. C’est le cas d’une gang de génies en particulier qui a misé sur des accoutrements colorés.
​Crédit : Olivier Boisvert-Magnen

7 – Tyler, The Creator
Crédit: Bruno Guérin
Au lieu de réentendre les quatre mêmes accords pendant deux heures au show des Black Keys, on terminait le festival avec l'éternel fouteur de troubles californien dimanche soir. Toujours aussi intense sur scène, Tyler a livré un spectacle rocambolesque avec sa frénésie habituelle. Seul hic : une foule trop tranquille, qui manquait un peu d'ardeur. C'est malheureusement souvent le cas à Osheaga…

6 – The War on Drugs
Si, de loin, le spectacle du groupe rock philadelphien avait l’air un peu plate ou carrément ennuyant, il était fascinant  à voir de proche, à quelques mètres des planches. Méticuleux, les talentueux musiciens ont laissé leurs longues chansons planantes aux influences Springsteen et Dylan parler d’elles-mêmes. À l’écoute, la foule, hypnotisée, est entrée dans l’univers du groupe. Un très beau moment.​Crédit : Olivier Boisvert-Magnen

5 – Viet Cong
Au moment où la faune osheagienne n’avait d’yeux et d’oreilles que pour la princesse Florence vendredi soir, certains réfractaires préféraient une bonne dose de rock à la scène des arbres. Révélation canadienne qui récolte un succès d’estime de plus en plus confirmé depuis la parution de son premier album homonyme au début de l’année, Viet Cong a donné à son modeste, mais fidèle public sur place ce qu’il désirait entendre : des guitares bruyantes, des rythmes foudroyants et des élans expérimentaux bien dosés. La photo qui en résulte est à l’image de nos souvenirs de ce premier soir : floue.
​Crédit : Olivier Boisvert-Magnen

4 – Le gars nu durant FKA twigs
Vendredi soir, vers 20h30, les festivaliers commençaient à virer sur le top un peu partout sur le site. À la scène verte, c’était la révélation R&B/trip-hop britannique FKA twigs qui avait l’honneur de donner le ton à la soirée, juste avant Schoolboy Q. Probablement envouté par les rythmes sensuels de la chanteuse, un homme a tout simplement décidé de s’adonner à des plaisirs nudistes en dansant comme JAMAIS. Alertée par cette situation problématique, la sécurité a rapidement escorté l’homme backstage, sans toutefois prendre soin de ramasser ses vêtements. Heureusement, une vidéo a immortalisé la situation.

3 – Mos Def le sauveur
Appelé en renforts pour remplacer Action Bronson, qui a eu de mystérieux problèmes de «transport», Mos Def a maximisé sa présence à Osheaga, en apparaissant sur scène trois fois durant la journée du samedi. Après avoir donné une courte performance aux côtés du rappeur local Narcy en après-midi, il est venu épauler Nas le temps d’un freestyle sur la scène verte, en même temps qu’une pluie pas mal intense. Quelques heures plus tard, le rappeur américain rejoignait Kendrick Lamar sur la grosse scène principale pour chanter le refrain remixé d’Alright avec sa voix caverneuse. Ému par sa présence, Kendrick lui a rendu un bel hommage, en lui avouant qu’il était la raison l’ayant poussé à commencer à rapper.

2 – Le commerce de verres réutilisables
Histoire d’arrêter le gaspillage de verres en plastique, les organisateurs d’Osheaga ont misé sur des verres réutilisables qui nécessitaient un dépôt de 2$. Des grands businessmen ont profité de l’occasion pour faire du gros cash en ramassant les verres laissés à l’abandon. En moins de 45 minutes, certains d’entre eux ont fait la palette en ramassant une vingtaine de verres. C’est un taux horaire de près d’un dollar la minute! Lâchez vos jobs tout de suite.
Crédit : Olivier Boisvert-Magnen

1 – Kendrick Lamar
Crédit: Bruno Guérin
On l’attendait avec beaucoup d’excitation, la tête d’affiche du samedi. Straight outta Compton, le nouveau roi du hip-hop américain a donné LE spectacle de l’été, enchaînant les hits avec une fougue sans cesse renouvelée. Très généreux, Lamar passait parfois de longues secondes à contempler le public, qui lui témoignait d’un amour indéfectible à coups de «We gonna be alright». De King Kunta à Money Trees en passant par, évidemment, Alright et Swimming Pools, les moments forts ont été nombreux. Ceux qui n’ont pas été assez rapides pour obtenir leurs billets s’en mordront les doigts encore longtemps.

MISE À JOUR
Un autre moment qui semble avoir ébloui les festivaliers cette année : le body-surfing d'une personne en fauteuil roulant pendant le spectacle d'Edward Sharpe. Une vidéo assez sensationnelle a été publiée sur Facebook par l'auteur-compositeur-interprète montréalais Jason Bajada. 
 

 

Avoir les larmes aux yeux. Un des plus beaux moments du weekend. #osheaga

Posted by Jason Bajada on Monday, August 3, 2015

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