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Le premier gala de l’ADISQ 2015 en 5 moments forts
Crédit: Marco Caron

La première partie de la grande fête de la musique québécoise avait lieu hier soir au Métropolis. Pour l'occasion, le premier gala de l'ADISQ (ex-Autre gala) a récompensé des artistes de tous horizons. Voici nos cinq moments forts.

Le sacre de Leloup
Le triomphe de Jean Leloup a débuté hier soir. Nommé dans trois catégories, le maître de la chanson québécoise est reparti avec les honneurs pour l'album rock de l'année et, surtout, l'album de l'année – choix de la critique. Seul l'album meilleur vendeur de l'année lui a glissé des mains pour atterrir dans celles de Fred Pellerin.

Toujours aussi génialement confus sur scène, il y est d'abord allé d'un discours fort enthousiaste à propos de la caméra mobile devant lui. «T'as vu la machine?? On se modernise! Y'a une caméra qui se déplace tout seul! Non mais depuis quand on se laisserait impressionner?» s'est-il exclamé. À la cueillette de son deuxième prix, il a tenu remercier des gens : «J'aimerais remercier ma compagnie de disques, mes amis, tout le monde qui s'est arraché le cul… Mes parents, ma blonde..» Dans la salle de presse, il avait fière allure.
Crédit : Marco Caron

Le duo Salomé Leclerc/Patrice Michaud
Plusieurs prestations ont retenu l'attention hier soir, mais celle mettant en vedette Salomé Leclerc et Patrice Michaud s'est démarquée. La transition entre les chansons des deux artistes s'est faite de manière très naturelle, et chacun a ainsi pu s'immiscer dans l'univers de l'autre sans avoir à forcer la note. Salomé Leclerc a même pris le contrôle de la batterie vers la fin. 

Une nouvelle formule dynamique
Les éditions précédentes de ce pré-Gala de l'ADISQ se prenaient souvent trop au sérieux pour rien. Cette année, au lieu d'investir la trop classique Place des arts, les organisateurs ont cru bon retourner au Métropolis pour une formule un peu plus conviviale. Ainsi, chaque gagnant qui montait sur scène était entouré par un public relativement intéressé à y être. Le prince Pierre Kwenders a été le premier à tester la formule, en remportant le prix du vidéoclip de l'année tôt en soirée.
Crédit : Marco Caron

L'animation d'Olivier Robillard Laveaux
Le pari n'était pas gagné d'avance : Olivier Robillard Laveaux devait remplacer les Denis Drolet qui, chaque fois, volaient le show lors de l'Autre Gala de l'ADISQ. L'animateur de FAQ a bien fait ça et, surtout, il n'a pas essayé de miser sur un stand-up humoristique, choisissant plutôt d'y aller avec plusieurs commentaires souvent pertinents sur la musique des gagnants. Avec l'aide de son analyste Claude Rajotte (qui effectuait à peu près le même travail de statisticien que Paul Houde aux Gémeaux, sans toutefois taper sur les nerfs), il a livré une performance convaincante, même si elle était loin d'être parfaite.

Le gros chèque remis à Eman X Vlooper
C'est rare que le hip-hop est à l'avant-scène d'un évènement d'envergure comme l'ADISQ. Hier, la tendance s'est renversée : le duo Eman X Vlooper a remporté la seule bourse de la soirée (5000$, offerte par Stingray) pour XXL, sacré album hip-hop de l'année. Avec ce généreux montant et le prix honorifique qu'ils ont reçu il y a quelques semaines au Gala de la SOCAN, Eman et Vlooper concluent une année haute en reconnaissance. Les voici, radieux, avec l'homme du chèque.
Crédit : Marco Caron

Les gagnants de la soirée :
Album de l’année – Alternatif : «Zulu», Galaxie
Album de l’année – Anglophone : «Where I Belong», Bobby Bazini
Album de l’année – Choix de la critique : «À Paradis City», Jean Leloup
Album de l’année – Classique / Orchestre et grand ensemble : «Ludovico Einaudi: Portrait», Angèle Dubeau & La Pietà
Album de l’année – Classique / Soliste et petit ensemble : «Chopin: Complete Mazurkas», Janina Fialkowska
Album de l’année – Country : «3e rue sud», Maxime Landry
Album de l’année – Hip-Hop : «XXL», Eman X Vlooper
Album de l’année – Jazz : «Quantum», Emie R Roussel Trio
Album de l’année – Meilleur vendeur : «Plus tard qu'on pense», Fred Pellerin
Album de l’année – Musiques du monde : «Navegar», Bïa
Album de l’année – Réinterprétation : «Paris tristesse », Pierre Lapointe
Album de l’année – Rock : «À Paradis City», Jean Leloup
Album de l’année – Traditionnel : «Têtu », Le Vent du Nord
Spectacle de l’année – Anglophone : «Sleeping Operator», The Barr Brothers
Spectacle de l’année – Humour : «Pas trop catholique», Cathy Gauthier
Vidéoclip de l’année : «Mardi Gras», Pierre Kwenders
Artiste québécois de l’année s’étant le plus illustré hors Québec : Pierre Lapointe

Le (vrai) Gala de l'ADISQ aura lieu dimanche le 8 novembre prochain à la salle Wilifrid-Pelletier de la Place des arts. Retransmis à Radio-Canada dès 20h.

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