Je reviens tout juste d'Istanbul et je suis encore en train de processer toute la beauté de cette ville. Comme elle m'habite encore, j'ai pensé vous faire part de mes coups de coeur et bons plans si jamais l'envie vous prend de visiter ce joyau de la Turquie.
PS: Istanbul est parfaite pour les voyageuses solitaires comme moi.
PPS: On s'entend que c'est impossible de condenser la grandeur d'Istanbul dans un top 10, hein? Alors si jamais vous me croisez dans la rue et que vous avez trois ou quatre heures de libres devant vous, demandez-moi de vous parler de mosquées, du quartier Galata, de loukoums, de döners, de Kadiköy, etc.
PPPS: Si vous y êtes allé aussi, partagez en commentaires vos bons plans, ça m'intéresse!
1. Well, l'ancienne basilique et ancienne mosquée et maintenant musée Aya Sofya (Sainte-Sophie) était pas mal la principale raison pour moi de m'aventurer à Istanbul. Et pistache que je n'ai pas été déçue. Sa grandeur et sa magnificience m'ont donné un petit syndrome de Stendhal. Une douce géante remplie de 1 685 années de prières chrétiennes et musulmanes. Une expérience mystique, même si on est athée. (Hagia Sophia)
Photo: Audrey PM
2. Pour se remplir les yeux de luxure suprême, il y a le palais Topkapi, un bijou de l'époque ottomane. il faut bien sûr visiter TOUTES les pièces du palais, mais allez aussi jeter un coup d'oeil sur la vue époustouflante du balcon, qui couvre la mer de Marmara, le Bosphore et la Corne d'Or. (Palais Topkapi)
Photo: Audrey PM
3. Faites la croisière "longue", qui part d'Eminönü tous les jours à 10h35 et qui revient à 16h30. Vous remontez le Bosphore turquoise profond jusqu'à ce qu'il s'ouvre sur la Mer Noire. Vous vous arrêtez quelques heures dans le petit village d'Anadolu Kavağı sur la rive asiatique et vous grimpez la colline jusqu'aux ruines du château byzantin pour profiter d'une autre vue époustouflante.
Photo: Audrey PM
4. Il faut prendre une demi-journée et faire 1h15 de vapur (bateau-navette) pour visiter les îles des Princes, dans la mer de Marmara. La plus grosse et la plus populaire s'appelle Büyükada, mais moi je suis tombée en amour avec la petite Burgazada. Les voitures sont interdites, on n'y voit que vélos et calèches. Et des fois, comme sur la photo, on croise des chevaux qui grignotent des légumes effoirés, restants du marché public.
Photo: Audrey PM
5. La Mosquée Bleue, c'est une oeuvre d'art grandiose. J'ai eu le tournis à force de regarder les dômes et leurs exquises décorations. C'était la première fois que j'entrais dans un lieu de culte musulman et c'était fascinant. Parce qu'avec l'islam, le service religieux et le déroulement de la prière est plus complexe et visuellement plus remarquable que la prière chrétienne (ou peut-être suis-je trop habituée aux rites chrétiens occidentaux), il se dégageait de cette mosquée une atmosphère particulière, incomparable.
Photo: Audrey PM
6. Le premier "resto" que j'ai visité est en fait une sorte de kiosque dans un fond de ruelle qui s'appelle Besaltı Kirvem Tantuni. Des tantuni, c'est un peu comme des fajitas turcs, avec du boeuf épicé, des tomates, des oignons et du persil, le tout en rouleau sur lequel on fait couler quelques gouttes de jus de citron. Ma réaction à la première bouchée: bjdhusegehsjkdiodegj que c'est bon. (Besaltı Kirvem Tantuni)
Photo: Audrey PM
7. J'ai adoré le café turc, au point où je me suis procuré un cezve, les petites casseroles de cuivre nécessaires pour la préparation. En Turquie, on sert le turk kahvesi avec un petit verre d'eau (pour nettoyer sa bouche et ainsi la préparer pour le café) et un petit loukoum.
Pro tip de nounoune: lorsqu'on les commande, on nous demande si on veut du sucre. C'est parce que le sucre est ajouté pendant la préparation. Sur la photo, je ne savais pas ça encore, alors le loukoum, on ne le voit pas parce que je croyais que c'était le cube de sucre alors je l'ai mis dans le café, suscitant regards réprobateurs de la part des serveurs du resto.
Audrey PM: nouille jusqu'aux portes de l'Asie.
Voici la marque de café qu'on m'a recommandé d'utiliser: Kurukahveci Mehmet Efendi.
Photo: Audrey PM
8. Une journée où c'était venteux et où il faisait un peu plus froid, fatiguée de marcher sur la grosse rue commerçante Istiklal Cadessi, je me suis aventurée dans une ruelle pour dénicher la cantine Şahin Lokantası, réputée pour sa bouffe turque réconfortante. Pourquoi ce sont souvent les restos qui paient pas de mine qui sont les meilleurs? Tu arrives, tu vas directement à la cusine et tu choisis parmi les plats alléchants et fumants, offerts dans les grosse marmittes, puis tu vas t'asseoir à l'une des quatres ables à six, à côté d'étrangers, et c'est là qu'on t'apporte ta bouffe. On dit comment Mamma Mia en turc? Parce que c'est dans cette humble cantine que j'ai mangé, j'en suis convaincue, les meilleures köfte (boulettes de viande) et le meilleur riz pilaf de toute. ma. vie. J'en ai pleuré de bonheur dans mon assiette, no joke. (Şahin Lokantası)
Photo: Audrey PM
9. Istanbul se marche ultra facilement, et le système de transport public incluant métro, bus, tramway et vapur est très bien développé. Alors pas besoin de traîner de gros sac à dos encombrant, surtout dans une ville de 14 millions d'habitants, avec des sites touristiques bondés. Pour ma part, j'avais apporté mon fidèle sac de toile Bookhou. (Bookhou)
10. À Istanbul vers la fin du mois d'octobre, il fait un tout petit peu plus froid que le sweater weather. Il faut de bons chandails chauds comme cet exquis col roulé, doux comme un nuage. Pensez aussi à apporter un imper/coupe-vent pour les trajets en bateau. (Aritzia)