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Les 20 meilleurs albums québécois de 2015 : positions 10-1
Crédit: Johana Laurençon

Après t’avoir dévoilé les positions 20 à 11 en début de semaine, voici enfin la fin de notre bilan annuel musical québécois. Retour sur les dix meilleurs albums/EPs de 2015 selon NIGHTLIFE.CA.

10 : Louis-Jean Cormier – Les grandes artères (Simone)

Profitant d’un vif engouement médiatique, qui s’est rapidement essoufflé quelques semaines après sa sortie, ce deuxième album de Louis-Jean Cormier n’a malheureusement pas eu le succès qu’il aurait mérité. Pourtant, Les grandes artères est un album touchant qui va droit au cœur, porté à bout de bras par un artiste au sommet de son art.

9 : Ought – Sun Coming Down (Constellation)

Célébrée à l’international, la formation post-punk montréalaise frappe fort avec Sun Coming Down, un deuxième album à l’énergie noise rock impétueuse, pas très loin de Sonic Youth à plusieurs égards. Difficile d’approche, Sun Coming Down mérite qu’on y prête l’oreille plus d’une fois.

8 : Philippe Brach – Portraits de famine (Spectra)

Révélation de l’année au dernier Gala de l’ADISQ, le Saguenéen Philippe Brach se fait moins brouillon, mais tout aussi irrévérencieux sur ce deuxième album en deux ans, qui profite d’une réalisation juste et épurée de Louis-Jean Cormier. Les arrangements de cordes y sont particulièrement sublimes.

7 : Rosie Valland – Partir avant (Duprince)

Chronique habitée d’une peine d’amour intense et douloureuse, ce premier album de l’auteure-compositrice-interprète montérégienne Rosie Valland peut compter sur la guitare planante et enivrante de l’incroyable Jesse MacCormack, également coréalisateur.

6 : The Posterz – Junga (Indépendant)

Avec ce deuxième EP, le trio rap du sud-ouest de Montréal explore différentes avenues musicales avec beaucoup d’inventivité. Éclaté sans être trop éparpillé, Junga est le mini-album de toutes les promesses pour le groupe qui, visiblement, a le potentiel d’être le next big thing côté hip-hop.

5 : Arthur Comeau – Prospare (P571)

Signé sur une étiquette québécoise, le rappeur néo-écossais Arthur Comeau s’éloigne tranquillement de la sphère hip-hop pour intégrer un monde musical plus large, où cohabitent le funk, l’électro et le jazz. Architecte musical d’exception, l’ex-Radio Radio signe également des textes très intelligents, à la fois réflexifs et ouverts sur le monde.

4 : Potatohead People – Big Luxury (Bastard Jazz)

Le duo montréalo-vancouvérois Potatohead People injecte une bonne dose de neo-soul à ses rythmes hip-hop classiques sur Big Luxury, un album visionnaire qui ramène au gout du jour le mythique boom-bap des années 1990.

3 : Majical Cloudz – Are You Alone? (Arts & Crafts / Matador)

Adulé par la presse alternative internationale, ce troisième album du duo montréalais Majical Cloudz mise sur des synthés atmosphériques aussi froids qu’envoutants. Les deux musiciens offrent des compositions simples en apparence, mais riches dans leurs arrangements.

2 : Illa J – Illa J (Bastard Jazz)

Sept ans après Yancey Boys, le rappeur détroitien d’adoption montréalaise Illa J propose un épatant deuxième album, autant au niveau du flow, cartésien mais très mélodieux, que des compositions, habilement échafaudées par les maîtres de Potatohead People.

1 : Jean Leloup – À Paradis City (Grosse Boîte)

Sans surprise, le roi Leloup s’en tire avec tous les honneurs cette année grâce à ce huitième album, qui marque sa rédemption et son retour au-devant de la scène musicale. Porté par l’humilité désarmante de son créateur, qui raconte sans pudeur sa descente aux enfers et sa peur de la mort, À Paradis City est le nouveau point d’ancrage de la musique québécoise.