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Pet Sematary: le remake de Stephen King est décevant

Entendez-moi bien, j'aime les films d'horreurs et je m'y connais bien.

J'aime quand l'horreur, le suspens et le gore se mélangent avec juste assez d'humour et d'effets spéciaux pour nous offrir une heure ou deux de terreur, de génie et de moments haletants.

C'est justement cette recette qui était manquante dans le film.

L'histoire de Pet Sematary (Cimetière vivant), écrite par Stephen King et mise une première fois en film en 1989, est celle d'une famille de Boston composé d'un père médecin (Jason Clarke), d'une mère au foyer (Amy Seimetz), d'une petite fille de 9 ans (Jeté Laurence) et d'un petit gars de deux ans (Hugo et Lucas Lavoie) qui emménagent en campagne dans le Maine (classique).

Cette nouvelle maison semble avoir été achetée sur un coup de tête, puisque les nouveaux propriétaires ne sont pas au courant de deux faits très importants.

D'abord, il y a d'énormes camions de 18 roues qui passent fréquemment et à une vitesse incroyable juste devant chez eux.

Ensuite, dans leur terrain de 26 acres, il existe un cimetière pour animaux domestiques (pas très effrayants) où tous les gens du village viennent enterrer leurs chats et chiens (principalement les enfants).

Oh et, il ne faudrait pas oublier qu'il s'agit d'une terre maudite par les Indiens. Celle-ci possède des pouvoirs maléfiques et est hantée par un "Windigo".

Même si la trame narrative est prévisible à des kilomètres à l'avance, on s'attend à un peu de suspens et de bons moments. Ils sont là, mais rares.

En fait, on se perd surtout avec deux éléments tout à fait inutiles à l'histoire.

D'abord, il y a la présence d'un fantôme qui va "guider" le personnage principal, mais dont la seule raison d'être est d'apporter un peu d'horreur visuelle (on lui a arraché la moitié du visage dans un accident d'auto pour rendre sa présence horrible, mais ça ne l'est pas vraiment).

Ensuite, on fait revenir du passé la soeur horriblement handicapée de la mère, pour nous faire croire qu'elle a une importance dans ce film, ce qui est totalement faux et très mal intégré.

Le vrai héros du film est probablement le chat mort-vivant qui offre aux spectateurs quelques rires.

La finale, très prévisible, m'a laissé sur ma faim.

Je vous conseille plutôt de vous plonger dans le livre. Il risque de vous offrir plus de frissons.