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10 ans de travaux pour les tunnels Ville-Marie et Viger
Crédit: Vue sur l’entrée du tunnel Ville-Marie en provenance de l’autoroute 720 en direction ouest

Dès 2020, d’importants travaux dans les tunnels Ville-Marie et Viger, le seul échangeur souterrain du Québec, seront amorcés.

Le ministère des Transports du Québec (MTQ) prévoit que ces travaux de réfection s’étendront sur une dizaine d’années. La totalité des tunnels sera rénovée : si la structure de béton est en bon état, les ponts d’étagement, les bretelles d’accès et l’ensemble des équipements électriques et mécaniques sont à refaire.

Les rénovations toucheront 9 tubes de circulation, 10 ponts d’étagement, 29 murs de soutènement et 10 kilomètres de route.

« Le but est de maintenir la mobilité de façon efficace et sécuritaire pour les 40 prochaines années sans autre intervention majeure de maintien. Ces travaux sont essentiels à la vitalité économique de la métropole, voire du Québec. »

— Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal

Les tunnels, construits sur le lit d’une rivière, sont rongés par de nombreuses infiltrations d’eau : c’est plus d’une piscine olympique qui doit être vidée chaque jour, selon Pierre Blanc, gérant des projets majeurs du MTQ. Ainsi, la moitié des travaux se feront dans les structures souterraines, cachées au public, incluant des stations de pompages, des murs de soutènement et des tours de ventilation, situées à une quarantaine de mètres sous la surface de la terre.

Station de pompage situé sous l’autoroute 720 / Crédit : Ministère des Transports du Québec

Ainsi, c’est un immense chantier qui s’annonce en plein cœur du centre-ville. Le ministère assure que les travaux réalisés sur les voies d’accès se feront la nuit et lors des fins de semaine afin de réduire au maximum l’impact des travaux sur la circulation automobile. De plus, en semaine, 2 voies seront ouvertes dans chacune des directions.

On conseille donc aux automobiles de s’armer de patience… Ou d’une carte OPUS!

Pour en savoir davantage, vous pouvez consulter le dossier, très complet, produit par La Presse ce matin.

 

Photo de couverture : Ministère des Transports du Québec