Selon La Presse, 6 bars à proximité les uns des autres (dans un périmètre de moins de 5 kilomètres carré) auraient été victimes d’incendies criminels, dans la semaine du 20 au 26 avril 2020.
Alors que toutes les institutions du monde des bars sont fermées temporairement durant la période de confinement de la COVID-19 (coronavirus), 6 établissements ont vu la balance renversée et au lieu de servir des cocktails comme à l’habitude, c’est plutôt eux qui ont reçu des cocktails… à saveur Molotov.
C’est sur plusieurs jours, étalés sur une période d’une semaine, que les divers bars, pubs, restos et tavernes auraient été touchés de façon successive. Chacun aurait été la cible d’un ou de plusieurs cocktails Molotov, lancés à travers les vitres des leurs façades.
Les petits incendies ainsi déclenchés n’auraient pas causé aucun blessé ni dommage substantiel, ce qui écarterait des hypothèses de motifs possibles celui d’un gain par les propriétaires de remboursement en assurances.
Parmi les différents mobiles ayant poussé les auteurs des crimes à enflammer et vandaliser les établissements, la SPVM a plusieurs pistes et avenues: conflit entre deux groupes, guerre territoriale, crime organisé et mafia sont tous des sujets potentiels, alors que les incidents semblent avoir eu lieu afin d’envoyer un message.
Toujours selon La Presse et le SPVM, les propriétaires et/ou gestionnaires des différents endroits vandalisés ne seraient pas très coopératifs face aux investigations en cours, considérant que certains des établissements aient été sujets auparavant à des enquêtes et sanctions pour trafic de drogue.
Les 6 institutions qui auraient été visées à ce jour lors de cette suite de délits sont la Taverne Cobra (6584 Boul. St-Laurent), le Restaurant Gigi’s (50 rue Saint-Zotique Est), le Bar 1650 (1650 rue Bélanger), le Bar Au P’tit Buck (2480 rue Jean-Talon) le Resto-Pub Zecky’s (3401 rue Jean-Talon Est) et le Bar Cherry (3398 Boul. Crémazie Est).