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Selon La Presse, l’échange de coups de feu est survenu dans la nuit de samedi à dimanche (13 septembre 2020), entre un individu et des policiers dans le Vieux-Montréal.
Il s’agirait potentiellement d’un des échanges à l’arme à feu les plus importants à survenir à Montréal depuis la fusillade de Dawson, en 2006. Toujours selon le quotidien, au moins 31 coups de feu auraient été tirés au total.
Un des trois policiers impliqués aurait notamment vidé son chargeur de 16 balles, et le présumé tireur, un dénommé Adam Pichette, aurait été atteint par au moins quatre balles. Il a ensuite été transporté à l’hôpital, où il est désormais dans un état stable.
L’incident aurait débuté vers 2h du matin, lorsqu’Adam Pichette, 33 ans, aurait eu une altercation avec un individu aux Terrasses Bonsecours. Les deux hommes ont alors été expulsés du resto-bar, mais leur dispute se serait poursuivie et envenimée dehors.
C’est à ce moment que Pichette aurait dégainé un fusil de son sac et aurait tiré dans les airs afin d’effrayer son « adversaire », qui aurait rapidement compris le message et a pris la poudre d’escampette.
Un témoin de la scène a ensuite intercepté des policiers qui circulaient à vélo, afin qu’ils interviennent. Toutefois, lorsque ceux-ci se sont approchés du suspect — vraisemblablement intoxiqué par l’alcool ou la drogue selon les personnes présentes —, ce dernier aurait subitement ouvert le feu vers eux.
Les policiers, expérimentés, ont immédiatement réagi sorti leurs pistolets en répliquant dans un « chassé-croisé qui aurait pu avoir de bien plus graves conséquences », indique La Presse. L’un des tirs du suspect a cependant atteint un policier à un mollet, et trois civils ont malheureusement été touchés dans cet échange et s’en tirent avec des blessures mineures. Le suspect aurait également plusieurs antécédents criminels, ce qui n’en ferait pas sa première démêlée avec la justice et les forces de l’ordre.
Depuis quelques mois, les incidents violents — impliquant de plus en plus souvent des armes à feu — se multiplient dans le Vieux-Montréal, ce qui fait craindre au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) qu’une « culture des armes à feu » soit lentement en train de s’installer dans les gangs de la métropole. De plus, les résidants du Vieux-Montréal disent entre autres constater une recrudescence de la violence dans leur quartier.
La réponse du SPVM face à ces diverses inquiétudes a été d’augmenter le nombre de ses effectifs dans le secteur et ailleurs, comme à Montréal-Nord.
