Les albums bilingues me laissent perplexe. On a beau se dire que Montréal, ville multiculturelle, melting pot et tout, je reste confus par ce choix artistique, qui souvent relève plus d'un non-choix. En ce sens, New Love est totalement cohérent dans son manque de cohérence: c'est un album de pourquoi pas. Une chanson sur «Christmas in New York», avec des sons de cloches et un refrain à la Murray Lightburn? Pourquoi pas? De (bien bonnes) chansons (francophones) qui auraient pu se retrouver sur Gisèle, enchaînées avec des pièces (anglos) qui ressemblent à des nouveaux extraits des Killers? Pourquoi pas? Les chansons sont du bon Caféïne, les textes sont bien livrés et la diversité des pièces montre une grande polyvalence, mais en fin de compte, à force de pourquoi pas, on se demande surtout: pourquoi?