Visant notamment à faire la lumière sur un accident de calèche, qui a causé des blessures considérables à un cheval le mois dernier, un rapport commandé par Denis Coderre stipule que «l’industrie des calèches de Montréal ne va pas à l’encontre du bien-être des animaux», selon ce que rapportait TVA Nouvelles hier soir.
Ainsi, nos chevaux seraient somme toute bien traités, si l’on se fie à ce que rapporte le maire, qui a précisé que les bêtes étaient «suivies de façon continue».
Toutefois, Coderre a ouvert certaines portes pour améliorer l’état général des caléchiers. Des équipements plus modernes, dont une écurie plus proche du centre-ville, sont dans les plans, tout comme une éventuelle piétonnisation de la rue de la Commune, qui permettrait aux chevaux de circuler plus adéquatement.
Or, un suivi un peu plus étroit avec les caléchiers serait de mise, surtout lors des journées de grande chaleur où l’humidité accablante cause des problèmes de santé aux chevaux. Même si le maire assure que les chevaux sont retirés des rues lorsque le facteur humidex atteint 30 degrés, beaucoup s`inquiètent de leurs problèmes de respiration.
En tout cas, on attend la publication officielle du rapport, qui devrait en dévoiler un peu plus que les quelques phrases citées par Coderre hier lors de la réunion du comité exécutif. Après tout, les chevaux sont un emblème du Vieux-Montréal, et il faut tout faire pour s’assurer que leurs conditions soient idéales.