M À J – 8 SEPTEMBRE: Uber et Québec ont finalement trouver un terrain d'entente mercredi soir peu avant minuit, juste avant que le délai imposé ne prenne fin. Ça veut donc dire qu'un projet pilote effectif d'une durée d'un an sera mis en place pour encadrer Uber et permettre à l'entreprise de continuer ses opérations de manière légale.
Il se pourrait bien qu'on soit en train de vivre les derniers moments d'Uber au Québec. En effet, hier, la compagnie a envoyé un message à ses usagers et ses chauffeurs, les prévenant que si un projet pilote n'est pas approuvé, Uber suspendra ses opérations dans la province dès ce soir, mercredi 7 septembre, au coup de minuit.
En juin dernier, suite de l'adoption de la loi sur l'industrie du taxi, les chauffeurs d'Uber devaient obtenir des permis de conduire de classe 4C, alors que la compagnie elle-même se voyait obligée d'acquérir des permis de taxis. Le gouvernement s'était donné un délai de 90 jours pour trouver un terrain d'entendre avec la multinationale Uber, concernant ses activités au Québec. La date limite de ces 90 jours est aujourd'hui, mercredi.
On apprenait dans un article de La Presse ce matin que des négociations sont toujours en cours. Le porte-parole d'Uber, Jean-Christophe de Le Rue, mentionne qu'après tous les efforts et les concessions, il est confiant qu'un projet pilote sera mis en place. De son côté, Laurent Lessard, le ministre des Transports, a répété que les gens qui prendront part à ce projet pilote devront avoir obtenu les permis nécessaires.
On le sait, l'aventure Uber au Québec est loin d'être simple, et elle ne fait surtout pas l'unanimité. Denis Coderre et les chauffeurs de taxi souhaitent voir la compagnie quitter les rues, alors que d'un autre côté, les usagers montréalais veulent qu'Uber reste à Montréal. Ce sera définitivement un dossier à suivre au courant des prochaines heures.