La compagnie propriétaire de Victoria's Secret, L Brands Inc. a annoncé mercredi la fermeture imminente de 53 boutiques de lingerie pour femmes en 2019 en Amérique du Nord. Le nombre exact de boutiques au Canada n'a pas encore été dévoilé.
C'est le réputé magazine Bloomberg qui en a fait l'annonce, soulignant au passage que les ventes attendues pour le temps des fêtes n'avaient pas atteint les objectifs escomptés.
Le magazine souligne plusieurs autres raisons qui pourraient expliquer le déclin de la marque ainsi que la raison de la baisse des ventes et des performances des magasins.
«La situation difficile n’est pas nouvelle: Victoria’s Secret fait l’objet d’une surveillance minutieuse depuis des années pour son incapacité à répondre aux demandes changeantes des consommateurs, notamment celles de l’empowerment des femmes et de la diversité des corps.» souligne Bloomberg.
On sait que Ashley Graham, Robyn Lawley et la québécoise Joby Bach, des mannequins «plus size», encourangent tous leurs fans à boycotter l'entreprise.
De plus, d'autres compagnies, qui rejoignent davantage les demandes des consommatrices, arrivent à tirer leur épingle du jeu avec brio.
On peut penser à l'émergence de concurrents tels que la société de lingerie Savage X Fenty de Rihanna, Aerie et ThirdLove d'American Eagle Outfitters Inc qui visent à inclure davantage de femmes de différentes formes, tailles et origines à l'instar de Victoria's Secrets.
Sans oublier qu'en 2018, le Victoria's Secret Fashion Show a d'ailleurs eu un record du plus bas nombre de visionnements depuis le début de sa diffusion.
Enfin, il ne faudrait pas passer sous silence l'achat local et l'émergence de compagnie encore plus ancrée dans la communauté des consommateurs, on peut penser juste au Québec à une douzaine de compagnies de lingerie : Blush et son association avec Maripier Morin ou alors Sokoloff, Love & Beyond, Charlie Paille, La Vie en Rose et bien plus.