Les cas de COVID-19 sont en hausse depuis quelques jours et le gouvernement Legault doit reculer sur certaines décisions afin de diminuer le nombre d’infections. Après la danse, c’est désormais au tour du karaoké de devoir disparaître des bars, pour une durée indéterminée.
Cette décision a été prise suite à une soirée karaoké au bar Kirouac de Québec qui a dégénéré et qui a entraîné au moins 90 infections à la COVID-19 dans la Capitale-Nationale.
Plusieurs propriétaires de bars, brasseries et tavernes sont déçus suite à cette nouvelle, puisqu’ils n’ont pas été consultés par le gouvernement et ne savent pas quand cette nouvelle mesure sera officiellement mise en place.
Évidemment, cette décision pourrait causer des dommages financiers importants pour certains commerces, puisque certains établissements sont réputés pour leurs soirées karaoké.
Le docteur Horacio Arruda s’est exprimé sur le sujet en expliquant que le karaoké est une activité qui est de même nature que la danse. « Dans les séances de karaoké, un certain engouement s’installe, les gens se mettent à chanter, accompagnent les autres, les échanges de micros… », expliquait-il. « Et vous ne me ferez pas croire qu’avec l’alcool on n’a pas tendance à trouver le deux mètres trop long. » a-t-il ajouté.
François Legault a d’ailleurs, lors d’une conférence de presse, pointé du doigt les bars de karaoké qui ne font pas un bon travail, selon lui, afin d’éviter la propagation du virus.
Il sera désormais obligatoire pour les bars de tenir un registre de clients afin de faciliter un éventuel traçage.
Pour une deuxième fois, le gouvernement impose de nouvelles restrictions depuis la réouverture des bars. Le 9 juillet dernier, il annonçait que les débits de boisson devaient cesser de servir de l’alcool à minuit et fermer leurs portes à 1h. Cette décision est survenue suite à des débordements de la part de certains établissements.