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Un stade neuf à 1,5G$: Pourquoi à Vegas et pas à Montréal?
Crédit: Getty Images

Les A’s d’Oakland ont récemment dévoilé le design de leur projet de stade, qui sera édifié sur le site Tropicana du côté de Las Vegas, et le prix de la conception a soutiré la frustration chez plusieurs Montréalais et Québécois en raison du prix versus les rénovations prévues au Stade olympique.

Construire un stade du côté de Vegas, ça coûte «seulement» 1,5 milliard de dollars, alors que changer la structure du toit du Big O, ça en coûte 870 millions, donc ça frôle le milliard. Est-ce que quelqu’un est en train d’en passer une petite vite au peuple québécois?

Certains ne se sont pas mis la tête dans le sable en évoquant le mot en «c»…

Le design de ce futur stade à 1,5 milliard $ n’a rien à voir avec le Stade olympique désuet. Ici, au Québec, on nous chatouille les oreilles en indiquant qu’édifier un nouveau stade, ça coûterait 5 milliards de dollars!

Encore pire. Débâtir le Stade olympique coûterait environ 1 milliard!

La logique est où là-dedans?

BIG Architects et HNTBCorp se sont associés afin de s’occuper de cette future structure des A’s du côté de Vegas, ne peut-on pas suivre ce genre d’exemple comme société?

Le Québec doit faire mieux que retaper un toit au coût de 870 millions de dollars, puisqu’un stade au goût du jour ne coûte que 630 millions de plus aux États-Unis, au Nevada.

Rappelons que lors de l’annonce de la rénovation du toit, on nous apprenait que les partis d’opposition avaient tour à tour salué le choix fait par Québec, soit d’investir ces 870 millions dans le Stade olympique.

On apprenait au cours des dernières heures que le démantèlement et l’installation de la nouvelle toiture du Stade olympique ont été mis dans les mains de Pomerleau et Canam du consortium GCPC, pour un pactole de 729 millions de dollars, finalement. Parmi les conditions, le consortium sera responsable, pendant dix ans, de l’inspection de la structure et des réparations si nécessaires.

Bref, en date d’aujourd’hui, avec la sortie des coûts pour le stade des A’s, il devient de plus en plus évident que quelque chose tourne pas rond au Québec.

Si ce n’est pas le mot en «c», c’est carrément un manque de vision, ou pire, d’intelligence.