Fondé en 1987, le théâtre de l’Indéfini vous invite cet automne à sa 65e production. Créaion mondiale. Jade travaille chez un fleuriste de quartier. Jean, un client, porte un œil discret sur elle. Mais ils sont surveillés par Abaka et Khaly, de mystérieux personnages… Cette comédie musicale d’aujourd’hui puise ses sources à la belle époque de Broadway, claquettes comprises ! 9 représentations exceptionnelles du 21 novembre au 7 décembre 2025 Espace La Risée • 514.207.7410 theatredelindefini.com

Une pâtissière a décidé de se faire un biscuit, un énorme biscuit, juste pour elle. Quelle surprise quand à la sortie du four, le biscuit prend vie! Après maintes pirouettes, il s’échappe par la fenêtre. Pourra-t-elle le rattraper et le sauver des dangers qui le guettent? Librement inspiré du conte intemporel Pain d'épice, Claire la pâtissière vous reçoit dans sa cuisine colorée pour vous faire découvrir cette histoire croustillante et palpitante. Dès 3 ans.

Cette première en langue anglaise, très longtemps attendue, raconte l'histoire de la relation transformatrice entre un jeune homme troublé et doué et sa mère, complexe et inspirante.

Dominitri Dieudonné-Roy est un « fils à maman » de 29 ans et demi à l’âme peu ambitieuse. Sa petite sœur, Anna-Plume, est une mère responsable un peu « bâton dans le cul ». Après avoir enterré le hamster de sa fille, Anna appelle son frère pour lui proposer d’aller ensevelir les cendres de leur mère au chalet. Le seul ennui, c’est que ça fait déjà sept ans qu’elle est décédée… « Des hamsters dans le frigo », c’est une odyssée absurde et touchante qui met en lumière les dialogues sans filtres entre frères et sœurs. Une pièce au réalisme magique où le deuil et les « mommy issues » se croisent avec humour. Production : Mathilde Eustache Texte : Emmanuel Eustache et Mathilde Eustache Mise en scène : Laura Amar Assistance à la mise en scène : Pascale Chiasson Conception : Marie-Pascale Chevarie, Emmanuel Eustache, Pascal Larose-Picher, Charlyne Roux, Youri White Interprétation : Mathilde Eustache, Constance Gosselin et un autre interprète

La jeune Mieko vient de mourir d’une pneumonie fulgurante. Allongée dans le salon familial, elle voit, entend et ressent toujours. Des hommes offrent de l’argent à ses parents miséreux en échange de sa dépouille et l’emportent. Elle devient alors la témoin muette, mais lucide, des différentes transformations qu’on impose à son corps au nom de la science. Impuissante, elle relate tout : l’hôpital, la salle de dissection, les étudiant·es de la faculté de médecine, les multiples interventions sur son cadavre… Mais quand sa lucidité s’éteindra-t-elle? Écrite à la première personne du point de vue de la défunte, « La jeune fille suppliciée sur une étagère » est une nouvelle de l’auteur japonais Akira Yoshimura parue en 1959. Ce récit baigné de réalisme magique illustre de brillante façon comment la mort frappe de manière différente les êtres selon leur statut. L’auteur arrive habilement à lier des questions philosophiques sur la vie humaine aux enjeux concrets qui la façonnent telles que l’inégalité des classes sociales, l’accès aux soins médicaux et l’objectification du corps des femmes. Avec la justesse et la sensibilité qu’on lui connaît, Evelyne de la Chenelière signe l’adaptation pour la scène de ce récit où cohabitent noirceur et espoir.

Aujourd’hui, les drag queens font partie de notre culture populaire. Mais, il y a cinquante ans, qu’est-ce que cela impliquait pour un homme que de se vêtir comme une femme? En public! En assemblant des extraits d’Hosanna et du récent roman de Michel Tremblay «La Shéhérazade des pauvres», le metteur en scène Maxime Robin réussit un tour de force : à la fois raconter les avancées fragiles d’un groupe social et l’histoire profondément émouvante d’un homme blessé par ses propres rêves. Texte : Michel Tremblay Montage et mise en scène : Maxime Robin Distribution : Gabriel Fournier, Jonathan Gagnon, Valérie Laroche, Jacques Leblanc, Carla Mezquita Honhon, Luc Provost, Vincent Roy et un autre interprète

Printemps 1968. Gil Kemeid, étudiant montréalais de 22 ans, tombe amoureux quelques semaines avant un voyage qui doit le mener sur les traces de ses origines levantines. Retardé par les manifestations qui enflamment Paris, il atteint Marseille, où il déniche une Vespa usagée qui lui permet de s’élancer vers l’Est. De l’Europe au Proche-Orient, il enchaine les crevaisons, les rencontres, les paysages. Tout au long de ce périple exalté, il écrit à celle qu’il a laissée au Québec. Cinquante ans plus tard, son fils fait de cette correspondance le point de départ d’un récit qui réinvente leurs mythologies familiales. En adaptant pour la scène le roman d'Olivier Kemeid, Denis Marleau tisse un dialogue sensible entre les voix du père et du fils, réunies dans un solo incarné et mouvant. Alternant souvenirs, digressions historiques et récits de voyage, le spectacle explore le passé comme un terrain de fiction, où le rapport de filiation s’inverse, entre un père redevenu jeune aventurier et son fils qui le relit en homme mature et cultivé. Le vieux monde derrière nous fait surgir, à travers l’imaginaire du fils, l’odyssée amoureuse et rocambolesque d’un homme, dans une époque où tout semblait possible. La représentation du mercredi 19 novembre est suivie d'une rencontre avec l'équipe du spectacle. La représentation du samedi 29 novembre est présentée avec des surtitres français.

Une maison, un corps, des mots, des amours : sens dessus dessous. Dans une maison à ciel ouvert, une femme parle. Sans pouvoir s'arrêter, elle raconte trois foudroyantes ruptures amoureuses qu'elle a vécues au cours de sa vie. Des relations courtes, longues, qui font pleurer, grincer des dents et qui font rire aussi... Ici, bouche, cœur et corps livrent ces histoires de désamours où s'entremêlent caresses, coups, sourires et rejets. Au fil de ce récit-fleuve où se croisent théâtre, mouvement acrobatique et poésie, on s'aperçoit que « je ne t'aime plus » peut devenir presque beau. Dans ce solo aussi intime qu'universel, les mots s'entrelacent jusqu'à s'entrechoquer, pour finalement mieux se recomposer.

Avec cette nouvelle création qui célèbre Janette Bertrand, Rébecca Déraspe imagine un dialogue animé entre la grande dame, incarnée par Guylaine Tremblay, et plusieurs générations de personnages. On traverse ainsi les années, évoquant certains moments phares de la vie de Janette, une vie qui a révolutionné celle des femmes et qui a « déniaisé » le Québec entier. Janette Bertrand a eu le courage d’ouvrir la réflexion à une époque où c’était inédit, voire interdit; elle a dépassé les préjugés et affronté les tabous, elle a défendu ses convictions et dénoncé l’injustice. Fresque théâtrale passionnante et vivante, écrite par l’une des plus prolifiques et talentueuses autrices de sa génération, avec la collaboration de Janette Bertrand elle-même et la complicité de Jean-Simon Traversy, codirecteur artistique de Duceppe, à la mise en scène, « Janette » met en lumière le legs inestimable de cette pionnière et constitue une formidable occasion de lui rendre hommage tout en renouant avec notre histoire collective. *Veuillez noter que la représentation du 13 mai sera surtitrée en français.

Léo, 14 ans, s’est battu à l’école. Aux urgences, sa mère le retrouve, blessé au poignet. L’autre garçon est dans le coma. Que s’est-il passé? Pourquoi cette violence soudaine? Dans l’attente d’un verdict médical qui pourrait tout faire basculer, Fanny et son fils se retrouvent enfermés dans un huis clos traversé de doutes et d’incompréhensions. Entre ce qui est dit, ce qui est tu et ce qu’on refuse d’admettre, un gouffre se creuse. Avec Après t'avoir bordé tendrement, je meurs , Stéphanie Labbé signe un texte tendu comme un fil, où chaque silence devient un terrain de confrontation. En plongeant dans l’intimité d’un face-à-face mère-fils, elle scrute la détresse adolescente à travers le prisme du lien filial. La pièce explore avec justesse et intensité les territoires sensibles de l’amour parental, là où les blessures se transmettent parfois malgré nous. La représentation du mercredi 3 décembre est suivie d'une rencontre avec l'équipe du spectacle.