Quoi de plus américain quand on tombe sur un concept génial que de se l’approprier et de le remanier à sa manière en ajoutant quelques millions de dollars? Vous allez peut-être chialer, mais moi j’ me suis habitué à cette façon de faire de nos voisins et je dois même avouer que ça me plaît d’avoir une deuxième version d’un même film, même si souvent la qualité ne rime pas avec le nombres de cash investi puis généré.
Donc à mon grand plaisir, Hollywood dépoussière un classique du cinéma français : Le Dîner de cons. Combien de fois j’ai dû me taper ce film-là…ou plutôt, combien de fois j’ai dû me le taper tout seul, parce que rare sont mes amis qui aiment l’humour français et le comique de situation.
Trop de quiproquos et pas assez de jokes de pénis ou de trucs très 1er degré. Mais là, c’est autre chose. On troque Thierry Lhermitte et Jacques Villeret pour de vraies vedettes : Paul Rudd et Michael Scott aussi connu sous son vrai nom, Steve Carell.
J’adore Steve Carell. Vraiment bien choisi comme con, même si le gros Villeret ne donnait pas sa place. Il avait un petit quelque chose dans le regard qui disait : « je suis un pur-sang. » Un vrai con attachant comme on en rencontre peu.
J’espère de tout mon cœur que l’adaptation US sera à la hauteur parce que c’est la seule façon par laquelle la plupart des américains et beaucoup de jeunes d’ici goûteront à ce concept merveilleux qu’est le dîner de cons. À moins d’en organiser un véritable et si ça se fait déjà, j’aimerais vraiment qu’on m’indique où je dois m’inscrire, car j’aime manger et je connais des gens mémorables.
Bien sûr, un remake reste un remake et souvent, ça se traduit par une pâle copie de l’original. J’essayerai de ne pas trop comparé parce qu’on a tendance à être attaché à nos souvenirs.
Au moins cette fois, y’aura la scène du dîner qu’on attend tous avec impatience, mais qui ne vient jamais dans la version française. Parce qu’on ne se cachera pas que la version française ça paraît qu’elle est tiré d’une pièce de théâtre; tout se passe dans un seul lieu. Combien de fois j’ai rêvé à tous ces autres cons qui devaient aussi être au dîner sans jamais pouvoir les rencontrer…
Je verrai les cons américains, et s’ils sont fidèles à la réalité, ils seront une armée de cons majestueux.
Quote de la semaine
Un extrait de dialogue entre Mr Pignon et Pierre Bronchant, dans l’original.
-Il s’appele Juste Leblanc
-Ah bon, il a pas de prénom.
-Je viens de vous le dire, Juste Leblanc.
– ….
-Leblanc c’est son nom, et Juste c’est son prénom.
– ….
– Mr. Pignon, votre prénom à vous c’est François, c’est juste?
– ..oui.
– Et bien lui c’est pareil, c’est Juste.
Vidéo de la semaine
J’y vais simplement avec la bande-annonce de Dinner for Schmucks, la version US du Dîner de cons.