Aller au contenu
Critiques CD: Half Moon Run | Dark Eyes

La hype suscitée par ce jeune trio montréalais n’est certainement pas partie de rien. Sur ce premier album, Half Moon Run jette un regard intéressant sur le «beau rock» post-Radiohead en y trempant quelques influences sixties: folk ténébreux à la Leonard Cohen, Nick Drake («No More Losing the War»), rock à la The Who («Full Circle»), Crosby, Stills & Nash («Call me in the Afternoon») tandis que «Need it» et «Judgement» versent dans la soul et le funk. Devon Portielje, au chant, sait être dramatique lorsqu’il le faut, sobre quand nécessaire. En revanche, les morceaux, généralement sinueux, peinent à vraiment décoller. Aucun ne démarque vraiment, limitant ainsi le pouvoir rassembleur de Dark Eyes. Pour les mordus d’ambiances gracieuses.