J’ai eu la chance il y a deux semaines d’assister au vernissage de l’exposition Momies égyptiennes : Passé retrouvé, mystères dévoilés au Musée des Beaux-Arts de Montréal. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais tout ce qui entoure l’Égypte ancienne m’a toujours fasciné.
Que ce soit l’écriture complexe et difficile à déchiffrer des hiéroglyphes, ou encore les légendes entourant la momie de Toutankhamon (une histoire contemporaine datant du 20e siècle en passant, mais qui a contribué à la mystique de l’égyptologie), cette civilisation m’intrigue énormément.
Montréal : une ville culturellement dynamique!
Je l’ai déjà dit et je le répète ; on est particulièrement choyés en terme d’offre culturelle à Montréal, surtout si on considère le nombre d’événements per capita. Le Musée des Beaux-Arts n’y est pas pour peu en ce sens et, avec cette exposition, il nous prouve encore une fois qu’on a rien à envier aux grandes métropoles.
Cette exposition est d’ailleurs sans précédent et c’est grâce à la contribution du British Museum que nous pouvons faire la connaissance de six personnes ayant vécu entre l’an 900 AEC et l’an 180 après notre ère dans la vallée du Nil.
Quand la technologie rencontre l’archéologie
Ce qui est vraiment spécial avec cette exposition, c’est comment la technologie d’imagerie médicale nommée tomodensitométrie a pu nous informer de façon ultra-précise sur la manière dont les gens vivaient à l’époque des pharaons, le tout sans être obligés de débandeletter (je vous jure que c’est un mot) les momies.
Cette technologie, connue sous le nom de CT Scan en anglais, combine radiographie et ordinateur, permettant ainsi de reconstituer la momie grâce à des images en layers. Ça permet entre autres aux scientifiques d’en apprendre sur leur génétique, leur diète (du pain avec du sable dedans : that was a thing), les maladies dont elles ont été atteintes, les rites funéraires de l’époque, et pleins d’autres choses.
Les momies : Six personnes ayant chacune leur histoire
Même si la momification était surtout réservée à l’élite, il n’en demeure pas moins que chacune des personnes reposant au MBAM a eu une vie qui leur était propre et un contexte socio-économique unique. Ainsi, on peut faire connaissance avec un jeune homme de Thèbes au nom inconnu, Tamout la chanteuse prêtresse, Nestaoudjat la femme mariée de la haute société, Irthorrou le grand prêtre, une autre grande prêtresse, ainsi que l’enfant d’Hawara.
Je ne vous en dis pas plus afin de ne pas tout divulgâcher, mais je ne peux que trop vous recommander d’aller voir cette exposition unique en son genre.
Exposition Momies égyptiennes : Passé retrouvé, mystères dévoilés au Musée des Beaux-Arts de Montréal, du 14 septembre 2019 au 2 février 2020.